En regardant les nouvelles, on en viendrait presque à croire qu’un nouvel hiver économique est à nos portes. Les gros titres, les blogues et les programmes d’information sont dominés par les licenciements et les fermetures d’entreprise.

Rien d’étonnant dès lors à ce que beaucoup de salariés et de demandeurs d’emploi aient un peu moins confiance dans le marché du travail qu’auparavant. L’indice de confiance dans l’emploi (Job Confidence Index) trimestriel de PageGroup montre que, de tous les candidats âgés entre 30 et 50 ans, seuls 51 % ont une vision positive du marché du travail actuel.

Il existe cependant de nombreuses raisons d’être plus optimiste que ce que les informations quotidiennes suggèrent. Voici les 3 principales

1. En réalité, le nombre de postes d’emploi augmente en Belgique.

«  À vrai dire, le marché du recrutement se porte aujourd’hui mieux que jamais », explique Thibaud Adès, Managing Director de PageGroup en Belgique. « Le nombre de postes d’emploi a commencé à croître dès le début de cette année. Nombre de nos clients éprouvent des difficultés à trouver de bons candidats. Ils se battent pour conquérir les talents. Les entreprises doivent offrir toutes sortes d’extras pour engager les meilleurs profils, tels qu’un excellent salaire, de bons avantages et de la flexibilité. »

Les chiffres absolus du marché de l’emploi permettent de tirer le même constat : dans toutes les régions, le nombre de postes ouverts a augmenté au cours des dix derniers mois. À Bruxelles, le nombre de demandeurs d’emploi est en baisse depuis 23 mois sans discontinuer, selon l’office de l’emploi. Dans le Limbourg, la quantité d’emplois à pourvoir a grimpé de 41 % au mois d’août, tandis qu’en Flandre-Occidentale, les petites et moyennes entreprises (PME) avaient au premier trimestre de cette année 2 500 postes ouverts en plus que l’année précédente.  Selon la Banque Nationale de Belgique, 140 000 nouveaux jobs seront créés entre 2016 et 2018.

2. Les pertes d’emploi attirent toujours plus l’attention que les créations de postes

Alors si, en réalité, il y a tant de bonnes nouvelles, pourquoi l’impression qui se dégage est différente lorsqu’on regarde les informations ? C’est dû à leur nature même. Les sites et programmes d’information ont tendance à se focaliser sur les grands bouleversements, et non sur les changements graduels. « C’est pourquoi la fermeture d’agences ING attire davantage l’attention que l’ouverture de nouveaux bureaux ou que le lancement d’une nouvelle activité », explique Thibaud Adès. Ou comme l’affirme Andreas Tirez, blogueur spécialisé en économie sur le site internet du Standaard : « Jamais vous ne verrez un gros titre annonçant l’ouverture d’une usine créant 5 000 nouveaux emplois. C’est déjà exceptionnel si une entreprise annonce le recrutement de quelques centaines de nouveaux salariés. La fermeture d’une société étant par nature plus soudaine, elle sera davantage couverte par les médias. »

3. Nos richesses augmentent d’année en année

Bien que la croissance économique ne soit pas aussi spectaculaire que dans les années 1960 et 1970, nous devenons de plus en plus riches année après année : « Nous vivons bien mieux aujourd’hui que dans les années 1980 », explique Andreas Tirez. « Ces 30 dernières années, nos richesses ont augmenté de 55 %, et même avec une croissance réduite de 0,6 %, nous serons 20 % plus riches dans les 30 prochaines années. » Il est d’ailleurs probable que ce pourcentage soit finalement plus élevé. Selon le dernier rapport de la Banque Nationale de Belgique, l’économie enregistre une croissance de 1,4 %. Après plusieurs années maussades, le soleil pointe le bout de son nez.

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